Les Discrets
Prédateurs




1. Prédateurs

[Speech by Philip Wollen taken from “Animals should be off the menu, Melbourne 2012]
You see, I heard the screams of my dying father,
as his body was ravaged by the cancer that killed him
And I realized…I had heard those screams before.
In the slaughterhouse, their eyes stabbed out and their tendons slashed,
on the cattle ships to the Middle East
and the dying mother whale as a harpoon explodes in her brain
as she calls out to her calf.
Their cries…were the cries of my father.
I discovered when we suffer, we suffer as equals.
And in their capacity to suffer, a dog is pig, is a bear….is a boy.


2. Virée Nocturne

Dans tes pas, las, je fuis
Les yeux levés au ciel, je cours
Au-delà des hauts murs
Sur les toits, je vois

Nous là bas
Après la brume
Au dessus des lueurs,
Les étoiles.


3. Les Amis De Minuit

Ils montent sur le chemin
Autour d’eux le verge s’étend
Toute la nuit les attend
Ils se tiennent la main

Sous la lumière noire, les forêts dansent
Et leur vie commence
Allongés sur la route
La nature enfin ils écoutent

La lune plonge dans la rivière
Les êtres de la nuit s’enfuient
Les yeux clos, ils savourent l’air
Ils sont les amis de minuit.


4. Vanishing Beauties

Goodbye trees, branches
Pollen, moss, leaves
Stars, moon, clouds, rain tog
Goodbye sunset, sunrise
Wind, waves, ocean and sun

Goodbye beautiful nature
Rivers, sparkles, sand and shells
Meadows, hills and caves
Thunder, rainbows and snow

Man is the only
Useless species
And the one
That destroys the most

Goodbye pigs and cows
Fishes, rabbits, horses and deers
You’ve been too pure
And we’ve been too mad.


5. Fleur Des Murailles

[Lyrics are taken from Victor Hugo “Je respire ou tu palpites”]

Je suis la fleur des murailles
Dont avril est le seul bien.
Il suffit que tu t'en ailles
Pour qu'il ne reste plus rien.

Tu m'entoures d'Auréoles;
Te voir est mon seul souci.
Il suffit que tu t'envoles
Pour que je m'envole aussi.

Je respire où tu palpites,
Tu sais ; à quoi bon, hélas!
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t'en vas?

Si tu pars
A quoi bon vivre, étant l'ombre
De cet ange qui s'enfuit?
A quoi bon, sous le ciel sombre,
N'être plus que de la nuit?

Que veux-tu que je devienne
Si je n'entends plus ton pas ?
Est-ce ta vie ou la mienne
Qui s'en va ? Je ne sais pas.


6. Le Reproche

Quoi! Vous avez ma vie avec tout mon visage
Et mon corps qui est mu
Et qui frissonne tout du don et de l’usage
Que vous en avez ens!

Quoi! Votre bouche avide a respiré ma bouche
Et je fus en vos mains
Celle qui vit et qui soupire et dont on touche
Le doux ventre et les seins!

Vous avez eu ma peur, ma peine et ma faiblesse
Que dis-je? Et mon désir
Et sar rougeur, sa folie et sa bassesse
En face du plaisir.

Et vous avez senti sous ma poitrine lisse
Mon cœur battre à grands coups,
Et toute cette angoisse, hélas! Avec délice
Que j’éprouvais de vous!

Vous avez eu mon corps, mon cœur et mon visage
Vous savez, orgueilleux
Que c’est sur votre chère et redoutable image
Que se ferment mes yeux
Vous m’avez contemplée anéantie et une de la nuque à l’orteil
En suppliants ainsi l’aurore revenue
D’arrête ce soleil.


7. Les Jours D'Or

Au creux de nos bras
Meurent les rois

A leur couronne
Se mêlent nos chaines
Et sous nos cris
S’oublient leur voix

Dans leurs larmes
Au fond de leur regard
Le parfum de l’herbe
S’évanouit

Sur le sol froid leur pelage un jour resplendira

Nous les libèreront
Et les rois reviendront
Fleuriront alors les jours d’or

Et enfin dans nos larmes
Au fond de notre regard
Ils seront là.


8. Rue Octavio Mey

Novembre est là
Les eaux sont grises
Le ciel chargé

La brune enlace
Le pont la feuillée
La Saône s’étire

Certains matins,
Les arbres se regardent d’en haut
Les façades, le gens
Dans le reflèt de l’eau

Les bancs en bois
Les pavés noircis
Bousers d’ados
Et gens qui prient
Rue Octavio Mey

Sur le banc en bois
Près de pavés noircis
Un F, un A
C’est moi qui prie
Rue Octavio Mey

Je veux que rien ne change
Qu’à jamais ensemble, nous marchions
Et nous aimions,
Rue Octavio Mey.


9. The Scent Of Spring (Moonraker)

Drop by drop, the cities bled.
Their black poison has spread
It eventually met the stream, river, ocean and sea
Currents turned to roads that we took
And we never looked back.
Meadows turned to far, what did spring swell,
Do you remember?


10. Lyon - Paris 7h34

[Instrumental]


Lyrics in plain text format



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